Production • Rhizome
Direction artistique • Simon Dumas
Éditeur • La courte échelle
Textes et lectures • Martine Audet, Denise Desautels,
Rachel Leclerc et Serge Patrice Thibodeau
Voix off • Christian Lapointe et Valérie Laroche
Traitement sonore • Marc Doucet et Mathieu Campagna
Traitement vidéo • Éric Proulx et Simon Dumas
Par les mots des poètes Martine Audet, Denise Desautels, Rachel Leclerc et de Serge Patrice Thibodeau, quatre personnages prennent forme le temps d’un spectacle. Ces êtres de mots, souvent jeunes, parfois même enfants, sont confrontés tantôt aux difficultés de la jeunesse, tantôt aux moments de grâce qui l’accompagnent. L’Attrait des hauteurs montre la capacité des jeunes à apprendre la vie et à s’élever au-dessus des masses pour contempler l’univers sous un angle poétique.
Que ferai-je du jour de Martine Audet
Point de vue adulte sur l’enfance, Que ferai-je du jour de Martine Audet aborde moins la nostalgie de l’enfance que son apologie. Le propos du texte présente l’enfance comme un âge d’or, mais un âge d’or jamais vraiment quitté, une période qu’on retrouve chaque fois sans regret, avec un détachement nouveau, avec une clarté nouvelle.
La Marathonienne de Denise Desautels
Un cuisant besoin d’amour caractérise La Marathonienne de Denise Desautels. À travers la quête de l’autre et les amours adolescentes, ce personnage, avec toute l’énergie et le tumulte de sa jeunesse, affirme sa singularité, construit son identité, entre dans la vie.
L’Ourse de Rachel Leclerc
L’Ourse dont parle Rachel Leclerc, personnage de jeune poète, est mue par les mêmes désirs, les mêmes aspirations que cette marathonienne que décrivait Denise Desautels. Consciente de sa propre singularité, celle qu’on appelle l’ourse est confrontée au deuil, à la solitude, au rejet, aux épreuves qui délimitent la frontière entre l’univers de la jeunesse et le monde des adultes.
Du haut de mon arbre de Serge Patrice Thibodeau
Serge Patrice Thibodeau, avec Du haut de mon arbre, présente un univers où la vie bat au rythme des saisons, l’été accueillie comme une renaissance, l’hiver qui prend et qui ne donne jamais. Où les jeux de l’enfance deviennent vite une traversée épique des Amériques, où l’amitié se découvre au détour des plus difficiles épreuves.
La série Phonèmes
Treize opus de la série Phonèmes, s’inspirant de la tradition de la radiofiction, furent produits entre 2001 et 2006.
Un auteur, son texte, la place publique. Les spectacles de la série Phonèmes, tirant leur source de la grande tradition du récital littéraire, s’articulent autour de la présence de l’auteur sur scène. Il se tient debout, il assume sa création, la donne au public, mais sa voix n’est plus nue. D’autres voix, celles de comédiens, l’enveloppent, des images se déploient et c’est tout l’univers textuel de l’auteur qui se ramifie en de multiples façons de porter les émotions, l’imaginaire, la poésie : mise en scène sonore, performances électroacoustiques et installation vidéo.
Concrètement, Phonèmes est la rencontre scénique de la littérature récitée, du modelage sonore généré par l’électroacoustique et du court métrage. Se détachant du récital conventionnel, Phonèmes permet à un auteur de présenter lui-même son texte en misant sur le son et la vidéo de Rhizome pour l’appuyer. Les médiums technologiques – dont les interventions, découlant d’une lecture approfondie de l’œuvre, sont élaborées en studio – appuient le texte et créent une atmosphère propice à l’écoute.