Production • Rhizome
Artistes • Lise Gaboury-Diallo, Paul Bossé et François Guerrette
Cinéastes • Caroline Monnet, Léonard Forest et Pierre Perrault
Direction musicale • Pierre-Guy Blanchard
Le 6 août 2016, une rencontre entre poésie et cinéma sur le territoire fragmenté de l’Amérique francophone a eu lieu au Festival acadien de poésie de Caraquet.
Ont été unis pour cette présentation :
- Lise Gaboury-Diallo, une auteure franco-manitobaine et le film 360 Degrés (2008), de Caroline Monnet
- Paul Bossé, un auteur acadien et le film Les Acadiens de la dispersion (1968), de Léonard Forest
- François Guerrette, un auteur québécois et le film La Bête lumineuse (1982), de Pierre Perrault
Après avoir écrit dans les interstices de films phares ayant marqué leurs coins respectifs de l’Amérique francophone, les trois poètes, François Guerrette (Québec), Lise Gaboury-Diallo (Manitoba) et Paul Bossé (Acadie), ont tissé leurs voix à même la trame des films, sous l’accompagnement musical de Pierre-Guy Blanchard.
Trois duos de poètes et de cinéastes
Lise Gaboury-Diallo (MB), auteure franco-manitobaine et le film 360 degrés de Caroline Monnet, 2008, 18 min.
Sébastien Aubin vit dans un loft à Winnipeg et occupe un emploi de graphiste. C’est aussi un Cri francophone de la nation d’Opaskwayak, au Manitoba. Parallèlement à sa vie professionnelle, il poursuit une quête spirituelle et identitaire. Son désir de transcender le concret l’a amené à apprendre la médecine traditionnelle autochtone.
Mark Thompson est guérisseur. Il a choisi de transmettre ses connaissances à Sébastien. Dans cette transmission du savoir d’une génération à l’autre, on sent le poids du temps qui s’est accéléré, phénomène incarné par Sébastien, qui appartient à la fois à la modernité et à la tradition. Ce parcours de 360 degrés, des valeurs du passé à celles d’aujourd’hui, prend tout son sens dans un contexte de crise environnementale.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Paul Bossé (NB), auteur acadien et le film Les Acadiens de la dispersion de Léonard Forest, 1968, 1 h 58 min.
Documentaire sur l’identité acadienne dont Édith Butler signe la musique. Ce film nous fait voyager au cœur de la famille acadienne spersée pour nous faire saisir de l’extérieur les perspectives d’avenir toutes nouvelles sur la vie sociale, économique, culturelle, religieuse, traditionnelle et même politique de l’Acadie. Tourné au Canada, en France et en Louisiane.
Léonard Forest aura pris dix ans à réaliser le court-métrage Acadie Libre (1969), portant sur un colloque tenu en 1966 sur la situation socio-économique des Acadiens. Acadie Libre constitue en fait un préambule à Les Acadiens de la Dispersion. D’abord applaudi par les jeunes mais rejeté par les intellectuels, ce film examine la culture acadienne au niveau international.
François Guerrette (Qc), auteur et poète québécois et le film La Bête lumineuse de Pierre Perrault, 1982, 2 h 7 min.
Documentaire sur la traditionnelle chasse à l’orignal, prétexte à fouiller l’âme québécoise. Dans une cabane de Maniwaki, des citadins opèrent leur annuel retour à la nature. Plaisir de se mesurer aux éléments, et de connaître ses limites! Expérience de la mort pour exorciser sa propre mort et renouer avec la chaîne entière de la vie! Mais aussi, esprit de panache, de bravache et de vantardise, et transposition de moeurs sauvages de la meute au sein du groupe d’amis, où on a tôt fait de repérer un souffre-douleur. Une magistrale partie de chasse, une mythologie bien de chez-nous.
Galerie photos
Spectacle présenté au Festival acadien de poésie de Caraquet
Extrait vidéo
Feuille de route
2017
- 2 juin au Festival de poésie de Montréal, Maison de la culture du Plateau
- 21 avril au Salon du livre du Grand Sudbury, Little Montreal
Partenaires
Cette rencontre à Caraquet a été réalisée grâce au soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes.