Notre quinzième épisode
Pour le quinzième épisode de La haine de la poésie, on reçoit l’auteur Samuel Larochelle et la formatrice en alphabétisation populaire et poète Noémie Pomerleau-Cloutier. Dans leur travail, les deux invité.e.s portent une attention particulière à démocratiser la lecture, la littérature et la poésie. Samuel affirme qu’il a longtemps eu peur de la poésie, la croyant trop exigeante formellement. Il y a finalement pris goût, dans la création d’images fortes et originales. Noémie affirme qu’il y a autant de formes de poésie qu’il y a de poètes et qu’il s’agit de l’un des genres littéraires le plus libre. Enfin, Samuel lit un extrait de J’ai échappé mon cœur dans ta bouche, et Noémie lit un extrait de La patience du lichen.
Durant cet épisode de La haine de la poésie, nous avons réfléchi avec ouverture, humilité et simplicité à propos de la peur de la poésie, de ses codes traditionnels, de ce que ça prend pour se dire poète, de la poésie qui se cache dans le quotidien et la bouche de bien plus de gens qu’on le croit. Au fond, on a évoqué la poésie qui s’impose par elle-même dans nos vies, pour notre plus grand bonheur.
— Samuel Larochelle
Une belle rencontre avec Samuel Larochelle où nous avons pu réfléchir à l’accessibilité de la poésie, aux mythes qui l’entourent, à ce qu’il faut en comprendre, en tirer et en ressentir. J’ai pu parler de ma volonté que les gens cessent de craindre la poésie, cessent de la voir comme figée et élitiste. La poésie est libre et il existe autant de poésie que de gens qui en écrivent. J’ai pu articuler ma vision de la poésie : ce qu’on va chercher dans le monde et ce qu’on écrit pour rendre au monde.
— Noémie Pomerleau-Cloutier
Nos invité·es
Samuel Larochelle, écrivain et journaliste
Nouvellement qualifié de poète, avec la publication du roman poétique Combattre la nuit une étoile à la fois (Héritage, 12 mars 2021) et le récit poétique J’ai échappé mon cœur dans ta bouche (Stanké, 21 avril 2021), Samuel Larochelle est écrivain et journaliste depuis bientôt une décennie. Il a publié cinq romans (À cause des garçons, Parce que tout me ramène à toi et la trilogie jeunesse Lilie) et deux biographies, en plus d’être journaliste indépendant pour plus d’une vingtaine de publications (La Presse, Les Libraires, Collections, Caribou, Elle Québec, etc.). Il lancera plus tard en 2021 une baladodiffusion sur l’écriture et la littérature québécoises.
© photo : Sandra Larochelle
Noémie Pomerleau-Cloutier, formatrice en alphabétisation populaire et poète
Noémie Pomerleau-Cloutier est originaire de la Côte-Nord et habite Montréal. Elle est formatrice en alphabétisation populaire. Citoyenne féministe et engagée, elle s’implique entre autres pour l’accès à l’éducation à tout âge et dans des projets qui démocratisent la poésie. Elle a publié deux recueils à La Peuplade, Brasser le varech (octobre 2017) qui traite du deuil via la botanique, et La patience du lichen (mars 2021), qui s’intéresse au lien entre territoire géographique et territoire intime en Basse-Côte-Nord.
© photo : Geneviève Grenier