Direction artistique • Simon Dumas
Création sonore • Philippe Franck
Création vidéo • Thomas Israël
Production et coordination de la diffusion • Yves Doyon
Percées
Auteure et interprète • Catrine Godin
Chorégraphe • Karine Ledoyen
Interprètes (vidéo) • Fabien Piché et Ariane Voineau
Prototype n° 1
Auteur • Martine Delvaux
Chorégraphe • Manon Oligny
Interprète et co-chorégraphe • Marilyn Daoust
Les oracles est une production Rhizome, coproduite par Transcultures.
Le projet est rendu possible grâce au soutien de l’Entente de développement culturel
intervenue entre le ministère de la Culture et des Communications et la Ville de Québec,
du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec,
de Wallonie-Bruxelles International, du Ministère des Relations internationales et
de la Francophones du Québec, de la VIIIe Commission mixte permanente Québec/Wallonie-Bruxelles
2013-2015, du Théâtre de la Balsamine, de l’Escaut architectures, de Manon fait de la danse et de la Rotonde.
Projet programmé dans City Sonic – Festival international des Arts Sonores.
Performance in(ter)disciplinaire
Les Oracles est un projet en deux volets visant à construire des passerelles entre écrivaines et chorégraphes. Dans une mise en espace où les mots, les sons et les images articulent le corps, ce diptyque propose une lecture aussi dialogique qu’hypnotique de la femme. D’abord, la femme se raconte dans son humanité et son appartenance à un monde auquel elle s’arrache ensuite pour incarner une histoire qu’on lui impose, seule avec son ombre.
Tels des oracles, les écrivaines révèlent des destins comme autant de pages blanches sur lesquelles se consignerait cette chorégraphie hors du temps où les corps, les sons et les images se font interprètes de la voix poétique.
Si le point de départ est un duo écrivaine/chorégraphe, la finalité est véritablement collective et interdisciplinaire puisqu’elle convie non seulement la danse et la littérature, mais aussi les arts sonores et la vidéo.
Dans ce diptyque, chacun des volets traite du rôle et de la place de la femme dans la société actuelle selon un point de vue particulier, singulier, et dans une forme propre à chacun des duos :
– Percées : la poète Catrine Godin et de la chorégraphe Karine Ledoyen
– Prototype n° 1 : l’essayiste et romancière Martine Delvaux et la chorégraphe Manon Oligny, en collaboration avec la danseuse Marilyn Daoust.
Dans les deux cas, l’artiste sonore Philippe Franck et le plasticien-vidéaste Thomas Israël, tous deux de Belgique, se sont joints au processus de création. Les Oracles est un projet en deux volets visant à construire des passerelles entre écrivaines et chorégraphes. Dans une mise en espace où les mots, les sons et les images articulent le corps, ce diptyque propose une lecture aussi dialogique qu’hypnotique de la femme. D’abord, la femme se raconte dans son humanité et son appartenance à un monde auquel elle s’arrache ensuite pour incarner une histoire qu’on lui impose, seule avec son ombre.
Percées
Percées, c’est d’abord une parole troublée — voire torturée par moments — mais aimante. Une parole qui fut physiquement travaillée, dans le corps de la poète, par la chorégraphe Karine Ledoyen. De tous ces mouvements — contraintes, tensions, relâchements —, de toute cette physicalité, il ne reste que les traces dans la voix.
Grâce au travail du vidéaste Thomas Israël, il ya ce déplacement de la danse du plateau vers l’écran. Là, depuis un temps d’avant le temps, celui des oracles de l’Antiquité, un couple de danseurs fait écho à la poésie incarnée de Godin. C’est que la poète prend parole pour toutes les femmes. Elle est un « Je » féminin collectif s’adressant à un « Tu » masculin qui est, lui aussi, collectif. Un récit prenant racine dans cet univers mythologique où se déroule une complainte empreinte de défiance et d’amour.De la percutante rencontre entre la poète Catrine Godin et la chorégraphe Karine Ledoyen, gestes et mots se retrouvent en partie transposés en images et en sons en passant par le filtre des artistes que sont le vidéaste Thomas Israël et le créateur sonore Philippe Franck (aka Paradise Now). Retriturés, rebrassés, remixés ensemble et transposés en d’autres langages, les mots dansés s’incarnent avec force et aplomb, portés par la présence physique de l’auteure qui habite la scène.
Prototype n°1
Un prototype est un modèle premier, l’exemplaire à partir duquel des objets sont moulés. Si « l’archétype » désigne des figures universelles de l’inconscient collectif, le « prototype », lui, a à voir avec l’industrie : il s’agit du modèle test avant une production en série.
Dans Prototype n° 1, le duo Delvaux/Oligny croise le prototype et l’archétype en explorant de quelle manière l’imaginaire collectif — surtout masculin — produit des « filles en série ». Ce second volet aborde la question du rapport à l’autre (qu’il soit masculin ou féminin) dans le contexte de cette fabrication : quel regard poser sur le prototype d’une fille usinée? Comment la représenter et, surtout, de quelle manière représenter la vision d’elle-même se concevant comme modèle en train d’être fabriqué?
Prototype n° 1 est le résultat de la rencontre entre la romancière et essayiste Martine Delvaux et la chorégraphe Manon Oligny. En 2014, la danseuse Marilyn Daoust intégre l’équipe et, en 2015, c’est au tour du vidéaste Thomas Israël et de l’artiste sonore Philippe Franck d’entrer dans la production.
Du 8 au 12 février 2016, une résidence de création pour ce volet se tenait à Bruxelles, à la coopérative d’architectes l’Escaut.
Galerie photos
Extraits vidéos
La captation du spectacle fut divisée en deux parties correspondantes aux volets du diptyque.
Revue de presse
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Feuille de route
2017
- 1, 2, 3 novembre — maisons de la culture du Plateau, Ahuntsic et Villeray
- 28 au 30 septembre — Théâtre de la Balsamine, Belgique
2016
- 13 février — L’escaut, Belgique
2014
- 14 octobre — salle Multi de la Coopérative Méduse, Festival Québec en toutes lettres
One Comment “Les Oracles”
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