Stephane Martelly

Stéphane Martelly est née en 1974 à Port-au-Prince en Haïti, elle vit à Montréal depuis 20022,4. En 2002, elle publie L'homme aux cheveux de fougère = Nèg-fèy, avec des illustrations de Chevelin Djasmy Pierre et une traduction en créole de Claude Pierre aux Éditions du Soleil de minuit. Elle fait paraitre un premier recueil de poésie en 2004, La boîte noire ; suivi de, Départs, aux Écrits des Hautes-terres et au Centre International de Documentation et d'Information Haitienne Caribéenne et Afro-canadienne (CIDIHCA), et un second, Inventaires : 2010-2015 aux Éditions Triptyque en 2016. Elle est l'autrice de deux fables pour enfants avec illustrations de Albin Christen. La maman qui s'absentait, est paru chez Vents d'ailleurs en 2011, et s'est vu attribuer le Prix Michel-Tournier Jeunesse4L'enfant gazelle est paru chez les Éditions du Remue-ménage en 2018. Martelly a également publié deux essais, Le sujet opaque : une lecture de l'oeuvre poétique de Magloire-Saint-Aude chez L' Harmattan en 2011, et Les jeux du dissemblable : folie, marge et féminin en littérature haïtienne contemporaine aux Éditions Nota bene en 2016. Elle dirige la collection Martiales aux Éditions du remue-ménage2. Martelly est aussi peintre. Elle réalise plusieurs expositions, et fait paraitre un livre d'artiste, Folie passée à la chaux vive, en collaboration avec Christine Jeanney, en 20105. En 2022, elle fait à nouveau paraître un livre d'artiste comprenant deux récits, Comme un trait / Le fil d’or et d’argent en collaboration avec Claudia Brutus, à l'occasion d'une exposition intitulée Tresser la ligne, au Projet Casa à Montréal, avec un commissariat de Ji-Yoon Han6,7. Elle est professeure adjointe au Département des Arts,Langues et Littératures de l’Université Sherbrooke depuis 2019, où par une « approche profondément transdisciplinaire qui fait se confronter théorie, réflexion critique et création, elle poursuit une démarche réflexive sur la littérature haïtienne contemporaine, sur la création, sur les marginalités littéraires ainsi que sur les limites de l’interprétation »3,8.