Nadine Ltaif
poétesse canadienne, d'origine libanaise
Nadine Ltaif, née le 19 juillet 1961 au Liban, est une poète québécoise,. Nadine Ltaif vit sa jeunesse au Liban puis s'installe à Montréal à la fin de son adolescence en 1979. Elle poursuit des études de lettres et de cinéma à l’Université de Montréal où elle obtient une maîtrise en création littéraire sous la direction de Monique Bosco1,2. Son mémoire L’odyssée du phénix est publié aux Éditions Guernica sous le titre Les Métamorphoses d’Ishtar (1987), puis aux Éditions du Noroît (1991)3. En 2008, ce titre est traduit en anglais par John Asfour, aux éditions Guernicahttp://www.litterature.org/recherche/ecrivains/ltaif-nadine-1123/1,4. Dès ce premier recueil de poèmes, elle traite de l’expérience de la migration et de l’exil en puisant dans les mythologies de sa région d’origine, le Moyen-Orient, tout en se mesurant aux réalités de son pays et de sa ville d’accueil. Ancrée dans le féminisme, son oeuvre s'inspire également de la poésie japonaise ainsi que du poète libanais Adonis2. Elle fait ensuite paraître plusieurs titres aux Éditions du Noroît dont Élégies du Levant, Montréal (1995), Entre les fleuves (Guernica, 1992) lequel est traduit en anglais par Christine Tipper sous le titre Changing Shores (Guernica, 2008), Le livre des dunes (1999), Ce que vous ne lirez pas (2010), Hamra, comme par hasard (2014) ainsi que Rien de mon errance (2019)5,6,7,8,9. L'ensemble de son œuvre fait l’objet de plusieurs études qui touchent à la migration, à la relecture des mythes d’un point de vue féministe et à l’écriture poétique entre les langues10,11. « Il faut saluer chez cette poète l'instinct de l'analogie »