Catherine Mavrikakis
écrivaine et professeure canadienne d'origine américaine
Catherine Mavrikakis, née le 7 janvier 1961 à Chicago, est une écrivaine et essayiste québécoise. Elle est professeure au département des littératures de langue française de l'Université de Montréal depuis juin 2003, après avoir été professeure à l’Université Concordia de 1993 à 2003. Née le 7 janvier 1961 à Chicago d'une mère française et d'un père d'origine grecque qui a grandi en Algérie1, Catherine Mavrikakis complète un baccalauréat et une maîtrise en littérature française à l'Université de Montréal, avant de s'orienter vers la littérature comparée au doctorat2. Son mémoire de maîtrise a pour titre La question de la fin de l'histoire dans Le dernier homme de Maurice Blanchot. Elle obtient son doctorat à l'Université de Montréal en 1989. Sa thèse, intitulée Langue familière, langue étrangère : de la pureté d'une langue à sa traduction, porte sur la langue, la folie et la fondation de la littérature nationale dans le corpus suivant : Mallarmé, Nodier, Freud et Schreber, Khlebnikov, Hölderlin, Heidegger et les Romantiques allemands. Elle a également travaillé sur différents sujets, tels la filiation, le deuil, la maladie dans l’écriture moderne3. Ses recherches tentent de penser le discours littéraire et social sur la santé actuelle (Foucault), les idées de contamination, contagion et influence dans les écrits du sida et l’imaginaire de l’aveu, de la souffrance à nommer dans le récit contemporain (Christine Angot, Chloé Delaume, Guillaume Dustan, Anne-Marie Alonzo)[réf. souhaitée]. Elle s’intéresse aussi au processus créateur dans la théorie psychanalytique et dans le discours tenu par les écrivains. Elle participe depuis longtemps au festival littéraire international [[Metropolis bleu|Metropolis bleu[réf. souhaitée]]]. Pour Mavrikakis, l’écriture est une écriture de la colère : « La colère chez moi est une éthique, une politique, un facteur de changement4.» L’écriture de Mavrikakis s’inscrit ainsi dans le paysage des « auteurs de la colère », dont Martine Delvaux, Christine Angot, Elfriede Jelinek, Chloé Delaume, Alice Massat, Lorette Nobécourt et Virginie Despentes4. Son écriture, notamment dans ses textes récents, est marquée d’un « humour acerbe […] niché dans ses craques et se présentant à nous de façon inopinée5 ».
Collaborations avec Rhizome :